assurance senior
mlgeb 15 décembre 2021 Aucun commentaire

L’assurance de crédit à la consommation va de pair avec ce dernier, mais on ne comprend pas toujours ce qu’elle couvre au juste, et ce qui est réellement nécessaire et important. Le risque de maladie ou d’invalidité subsiste, et ce même terme change de définition en fonction du contrat d’assurance. Que désigne-t-on donc par invalidité ? Et que devez-vous savoir précisément ?

Crédit à la consommation : qu’est-ce que l’invalidité ?

Pour bien assimiler votre contrat d’assurance de crédit à la consommation, vous devez bien comprendre ce que signifie l’invalidité, cette garantie obligatoire dans tout contrat d’assurance. L’assurance n’est pas obligatoire, mais sera exigée par votre emprunteur, ce n’est que comme ça que vous accéderez au prêt. Dans ce cas, l’invalidité désigne votre inaptitude à aller au bout du remboursement de votre crédit à la conso. Cette garantie entre en jeu en cas de :

  • Décès ;
  • Incapacité totale de travail ;
  • Incapacité temporaire de travail.

Il va de soi que lorsque vous vous retrouvez dans une de ces situations d’invalidité, vous n’êtes plus en mesure d’exercer votre travail, vous ne pouvez donc plus rembourser votre prêt, et c’est là que l’assurance vous couvre.

Invalidité et crédit à la consommation : les garanties d’assurance nécessaires

Bien que vous ne soyez en aucun cas obligé de souscrire une assurance, celle-ci pourrait s’avérer plus qu’utile si vous en venez à être invalide. Vous devez savoir que les assureurs divisent l’invalidité en trois principales catégories :

  • Perte totale et irréversible de l’autonomie : PTIA ;
  • Incapacité permanente partielle : IPP ;
  • Incapacité permanente totale : IPT.

La PTIA, également connue sous le nom d’invalidité de 3ème catégorie. L’assuré (qui a moins de 65 ans) ne peut plus exercer son travail pour cause d’inaptitude physique ou morale, qui le rend invalide à 100 %. Cette situation d’invalidité irréversible et de perte totale d’autonomie rend l’assuré dépendant d’un tiers pour l’accomplissement de tout acte du quotidien. La sécurité sociale doit attester de cet état pour que l’assureur accepte de rembourser dans l’immédiat la totalité du capital restant dû, du prêt à la consommation contracté. En ce qui concerne l’IPP, l’assuré doit avoir une invalidité estimée à plus de 66 %. L’assureur va alors prendre en charge le remboursement du crédit, en le soldant en une fois ou en le réglant par mensualités (cette dernière est privilégiée si l’état de santé de l’invalide va en s’améliorant). En IPT, l’invalidité de l’assurée est estimée entre 33 et 66 %. L’assureur ne prend donc en charge qu’une partie du remboursement.

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